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[Methodologie] Tests d'alimentations
Conclusion

Nous voilà arrivé au bout de cet exposé méthodologique. Pour vous, lecteurs, une simple aspirine permettra de faire passer le mal de crâne. Pour moi, la demi-douzaine d’électrocutions dont j’ai été victime pour la rédaction de cet article est déjà oubliée. Comme vous avez pu le constater, les tests d’alimentation n’ont pas grand-chose en commun avec le reste des composants d’un PC. Tout d’abord, ils nécessitent des connaissances qui n’ont rien à voir avec l’informatique, mais plutôt avec l’électricité de base. Et les deux sont largement aussi complexes à maitriser. Ensuite, le matériel nécessaire est pléthorique, couteux et compliqué à utiliser. De plus il est encombrant, bruyant et sent parfois mauvais, mais ce métier demande une certaine abnégation que ces menus détails ne sauraient altérer.

Malgré tout, la méthode de tests que nous vous proposons n’est pas exempte d'imperfections. Ainsi, il est toujours utile de se livrer à l'autocritique. Trois points nous semblent principalement à améliorer dans les prochains révisions de la méthodologie. Tout d’abord, le plus important : nous testons les alimentations à une température ambiante, comprise entre 20 et 24°C. Pour reproduire les conditions d’utilisation d’un véritable PC, une température de 35-40°C environ serait plus proche de la réalité. Pour cela, il faudrait utiliser un four à température contrôlée ou mieux, un incubateur, et l’adapter à nos besoins. Malheureusement, un tel appareil reste toujours hors de prix, en plus d’être franchement encombrant. Mais il faudra trouver une solution dans le futur.

Deuxième point : nous ne mesurons pas les nuisances sonores émises par le(s) ventilateur(s) intégré(s). Le bruit généré par les multiples appareils de mesure rendent quasiment impossible la mesure du bruit émis par l’alimentation. Nous pensons avoir une solution (encore à l’étude) pour ce problème : charger l’alimentation uniquement à l’aide de résistances de puissance et mesurer le bruit émis sous une charge fixe. Toutefois, vu que la vitesse de rotation des ventilateurs est généralement fonction de la température, il faudra d’abord corriger le premier point avant de s’attaquer à celui-ci.

Enfin, concernant les perturbations émises sur le secteur, nous n’avons pas actuellement le moyen de simuler de réelles surtensions, c'est-à-dire des pics très brefs (quelques microsecondes) pouvant aller jusqu’à 600 Volts, voir plus. Or, ce type de micro-surtensions est relativement fréquent sur le secteur et met à rude épreuve l’étage d’entrée de l’alimentation. *EDIT* Ce point est désormais testé.

Cette méthodologie, sur laquelle nous allons baser nos tests d'alimentation, a été conçue dans une optique de durabilité : pour pouvoir comparer différents modèles, il est primordial que la méthodologie reste la même. C'est pourquoi nous ne comptons la réviser que de manière annuelle, au maximum. Un récapitulatif des différentes versions de l'article, incluant les mises à jour et modifications mineures, sera néanmoins disponible à la fin de cette page.

Au final, nous espérons nous être donnés les moyens suffisant pour satisfaire notre principale ambition : vous proposer les meilleurs tests d'alimentations du web français.