Console Technigame / MiWi Jeux : Nostalgie et consternation La Technigame est fournie avec deux cartouches de jeux. L'une inclut 6 jeux compatibles avec la détection de mouvement des manettes, l'autre contient 16 jeux classiques, jouables avec la manette de manière conventionnelle. La sélection des jeux passe par un écran de sélection sommaire. Le plus drôle reste probablement la seule et unique méthode pour passer à d’un jeu à l’autre : le bouton « Reset ». Oui, vous avez bien lu. Avant de décrire quelques uns des jeux inclus, il reste intéressant de voir l’aspect des « cartouches de jeux » :
Conforté par une forte impression de qualité, il est maintenant temps de faire un petit aperçu des différents « jeux » proposés.
Aucun doute, on voit tout de suite l'extraordinaire qualité "16 bits" de la console. Les graphismes sont superbes, les bruitages renversants, l'animation ne souffre d'aucun reproche et le tout offre un aspect très "nextgen". Contrairement à Wii Sports, on a même droit à 2 terrains différents. Finalement, le plus étonnant reste la prise en main puisqu’on arrive à « jouer » assez facilement en secouant la manette comme on l’aurait fait avec un WiiMote. Si quelqu’un parvient un jour à coupler une WiiMote avec une NES, on devrait pouvoir obtenir un résultat similaire. Inutile de vous parler du ping-pong, strictement identique. Une vidéo HD tournée par nos soins est toutefois disponible ici.
La télécommande n’est ici utilisée que pour déclencher le lancé puisque les paramètres sont configurés précédemment. Après quelques minutes de jeu, on ne rêve plus que de parvenir à retrouver le technicien chinois qui a composé l’atroce musique de fond pour l’empaler sur son clavier Bontempi.
Quant on voit ce qu’on peut faire avec quelques roupies, on se dit que Nintendo ne s’est pas foulé outre mesure pour son jeu de boxe dans Wii Sports. C’est très médiocre et, comme pour les autres « jeux », il suffit de secouer sa manette pour donner des coups. Le plus cocasse reste probablement la voix « Made-In-China » lors du décompte final, qui vaut à elle seule son pesant de cacahouète.
Si les gens de Technigame ne nous gratifient pas d’un jeu de golf, on a par contre droit à un jeu de football, ou le but est de marquer des penaltys. Pour ce « jeu », un accessoire spécifique, à fixer à la cheville, permet de reproduire le mouvement pour déclencher le tir. Inutile de dire que la chose n’est en rien plus précise que la manette et que danser le Kazatchok devrait vous permettre d’obtenir un score fort honorable.
Encore du très lourd. Cette fois, la « détection de mouvement » de la manette est inactive puisque celle-ci s’utilise à l’horizontale, comme une manette classique. Les nostalgiques adaptes des jeux d’arcade des années 70 y trouveront peut-être leur compte. Pour les autres, ça va être plus compliqué. A noter une deuxième vidéo HD d’un autre jeu de course de voiture présent sur la cartouche « 16 en 1 ». Un petit air de déjà-vu pour ceux qui jouaient déjà sur PC dans les années 1985.
Inutile d’aller plus loin dans le calvaire. Toutefois, un seul de ces jeux est parvenu à m’occuper plus de 2 minutes avant que des envies de meurtres ne m’envahissent : Zuma. Sorte de clone de Puzzle Bubble en moche, Zuma est un petit casse tête marrant 5 minutes, ce qui n’est franchement pas si mal.
Trêve de plaisanteries, parlons maintenant sérieusement et étudions rapidement les différents composants de la chose et, tout d’abord, les fameuses cartouches. Une fois dépecées, celles-ci laissent paraitre une piètre qualité de fabrication :
Comme on le voit, il s'agit d'une simple EEPROM d'une taille maximum de 128 Mbits, soit 16 Mo. Toutefois, le constructeur n'a visiblement même pas jugé bon de mettre un vrai composant puisqu'il s'agit d'un COD (Chip on die), ou le chip est directement collé au PCB et noyé dans la résine. Un procédé très économique, mais pas franchement fiable. On remarque que la carte est dotée de 2 x 30 contacts et que la disposition de ceux-ci fait penser aux cartouches de la NES originale (FAMICOM). Nous ne manquerons pas de tester cela plus en détail si nous en avons l’occassion.
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