Malgré son ancienneté et une fréquence d'échange fixée par défaut à 125 Hz limitant la réactivité, la MX518 continue de faire des émules en offrant des performances plus qu'honorables. La souris est extrêmement légère, glisse parfaitement et la forme de sa coque permet d'épouser idéalement la forme de la main, ce qui la destine aux seuls droitiers. Une ergonomie qui a été reprise avec la G5 et le modèle sans-fil G7 qui ne figure plus au catalogue de Logitech.Le reste est assez complet avec les deux boutons latéraux, les deux boutons permettant d'augmenter ou de réduire la résolution à la volée, avec en prime un troisième bouton programmable au niveau de la molette. Un modèle proposant au final un rapport qualité/prix bien plus intéressant que le modèle G3.

Pour un prix moyen identique, la Logitech G5 offre les mêmes performances que la G3. Les différences interviennent essentiellement au niveau de l'ergonomie, à commencer par un système de contrepoids permettant d'ajuster le centre d'inertie à son style de jeu ; ce que certains trouveront futile contrairement à d'autres joueurs plus exigeants. La G5 adopte ensuite une ergonomie plus classique, c'est-à-dire épousant la main droite, avec cette fois-ci deux boutons latéraux, là où la première version de la G5 n'intégrait qu'un unique bouton à cet endroit. La résolution reste ajustable, mais via deux boutons. Enfin, un indicateur vous permettra de contrôler jusqu'à cinq paliers de résolution. C’est l’une des souris idéales pour joueurs, à condition d’être droitier.

Propre à Razer, la Copperhead utilise une forme de coque moins bombée, un peu plus longue et permet un maniement du bout des doigts. Ce qui nécessite un léger temps d'adaptation, surtout pour tous ceux qui utilisaient un modèle Logitech avant et qui jugeront l'emplacement des boutons latéraux inadapté. Un défaut qui n'en est donc plus un une fois qu'on maîtrise la Copperhead qui se manie plus agressivement, tout en réduisant la fatigue du poignet. Côté performances, son capteur laser supportant une résolution de 2000 dpi ainsi que son excellente réactivité lui confèrent la précision requise, sans oublier les patins en téflon qui, bien que plus petits que sur la G5, offrent une expérience de glisse quasi parfaite. Le seul regret intervient une nouvelle fois au niveau du changement de résolution à la volée, qui reste pour nous le talon d'Achille des modèles Razer.

Avec la DeathAdder, Razer propose une prise en main qui s'inspire fortement des modèles Logitech. Les boutons sont judicieusement placés, offrant ainsi un grand confort d'utilisation, la coque est en un seul bloc avec un revêtement antidérapant rendant le maniement de la souris encore plus efficace et agréable. Ce modèle ne conviendra donc pas aux ambidextres contrairement à la plupart des modèles Razer. Le capteur optique offre déjà d'excellentes performances, et la réactivité n'est pas en reste puisque vous pourrez modifier la fréquence d'échange à votre convenance via les pilotes. Les paliers de résolution restent quant à eux ajustables. Seul bémol, l'absence de bouton permettant de changer la résolution à la volée. Mais la DeathAdder n'en reste pas moins une excellente souris à un prix très compétitif.

Avec un prix aussi attractif pour un modèle haut de gamme, la Lachesis a parcouru du chemin depuis sa sortie. Fini les problèmes d'imprécision et de positionnement du curseur à l'écran grâce aux mises à jour des pilotes et du firmware. Côté ergonomie, la coque de la Lachesis reprend le côté arrondi de la DeathAdder et de la Habu en plus d'être monobloc et d'offrir un grip très efficace et agréable au toucher. Et les joueurs pourront enfin bénéficier de deux boutons permettant de changer la résolution à la volée sous la molette. Sans oublier les deux boutons latéraux parfaitement agencés et présents sur chaque arête de la Lachesis. Avec une excellente précision, une réactivité ajustable via les pilotes, une mémoire interne permettant de sauvegarder vos profils de jeux et des patins de téflon offrant une expérience de glisse impressionnante en plus d'être silencieux, il ne manque pas grand-chose à la Lachesis. Si ce n'est l'indicateur de changement de résolution, histoire de chipoter un peu.

Ce qui surprend en premier lieu avec la SideWinder, c'est son ergonomie et la présence de deux boutons latéraux en métal, mais ils sont surtout l'un au-dessus de l'autre, apportant un confort indéniable, et une réduction de la fatigue du pouce par rapport aux classiques boutons latéraux juxtaposés sur la majorité des souris. Toutefois, l'emplacement du troisième bouton devant les boutons latéraux et sous le clic gauche, est très difficile d'accès. Son utilisation devient dès lors plus qu'anecdotique. Et la forme de la souris reste très arrondie, et surtout trop haute, ce qui entraîne une grande fatigue de la main. On notera également la présence de trois boutons sous la molette, pour changer de résolution à la volée parmi trois paliers prédéfinis (mais configurables) par défaut à 400, 800 et 2000 dpi. Dernière particularité, la Side-Winder autorise la création de macros (combinaisons de touches activables via une seule touche), et intègre un système de contrepoids similaire à la G5/G9 de Logitech.

Bien que la Fightmouse Advanced ne soit plus mise en avant sur le site officiel de Revoltec, ce modèle reste malgré tout disponible sur le marché. Même si ce n'est sans doute qu'une question de temps avant de la voir définitivement disparaître au profit de sa remplaçante Lightmouse 2, que nous n'avons malheureusement pas pu obtenir. Pour le reste, même si ce modèle embarque un capteur laser de 2000 dpi et offre une réactivité et une précision correctes, nous ne l'avons pas aimé. La finition est à nos yeux assez médiocre, les patins en téflon sont loin d'offrir une véritable expérience de glisse, même avec le meilleur tapis du monde, les boutons latéraux et la molette sont trop petits, le système de contrepoids mal pensé, et l'ensemble se montre trop "plastique". De plus, bien que la forme de la souris épouse l'annulaire et le petit doigt, sur le côté droit, il en résulte un manque de confort assez désagréable à la longue.

Le modèle Genius Ergo 555 Laser est une bonne surprise et offre tous les ingrédients nécessaires pour jouer agréablement. La prise en main est efficace et confortable grâce au revêtement antidérapant présent sur les tranches de la souris, les boutons sont idéalement placés et on bénéficie de 4 boutons programmables sur chaque côté du clic droit et gauche, en plus des deux boutons latéraux. On retrouve le changement de résolution à la volée qui reste ajustable via les pilotes, sans oublier le petit afficheur OLED qui permet d'indiquer la résolution X et Y en cours d'utilisation, mais aussi le profil de jeu ; il est en effet possible de créer jusqu'à cinq profils que vous pourrez stocker dans la mémoire interne de la souris, ce qui permet de les conserver quel que soit le PC que vous utiliserez, sans que vous ayez besoin d'installer les pilotes. Dommage que les patins ne soient pas du niveau d'une Razer ou d'une Logitech.

Encore très peu connu en France, Steelseries est pourtant un constructeur réputé auprès de nos amis Gamers Vikings. L'ergonomie est un savant mélange de Logitech et de Microsoft avec une forme incurvée épousant les formes de votre main. Le positionnement des deux boutons latéraux est presque parfait, tout comme l'unique bouton présent sous la molette permettant de régler la résolution à la volée suivant deux paliers ajustables par palier de un ; ce qu'aucun constructeur n'avait jamais proposé. Pour trouver la résolution idéale, Steelseries préconise de multiplier l'ancienne résolution de votre souris par le niveau de sensibilité moyen utilisé dans vos jeux. Le modèle laser ajoute quant à lui la possibilité de programmer et de sauvegarder des macros dans la mémoire embarquée de la souris. Pour finir, Steelseries innove avec la fonction "freemove" qui permet de désactiver les filtres de correction de mouvement (simulation d’une ligne parfaitement droite). Dans la pratique, nous n'avons noté aucune différence. Reste que par rapport aux fonctionnalités proposées, le prix nous semble un poil excessif.

Après plus d’un an d’attente, Roccat s’est enfin décidé à sortir sa souris « Kone » et, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’attente était justifiée. Techniquement, la Roccat Kone est un monstre de puissance : 10 boutons, capteur laser 3200 dpi doté d’un temps de réponse de 1 ms, processeur interne à 72 MHz épaulé par 128 Ko de mémoire, poids réglage (+5, 10, 15 ou 20g de lest) et LEDs de partout. En pratique, la Kone est tout simplement l’une, si pas la meilleure, souris que nous avons pu tester. La précision est extrêmement élevée, tout comme la réactivité, la glisse est parfaite, les options-macro très évoluées, bref, rien à redire. Et pour en rien gâcher, le driver est lui aussi bien conçu et dispose d’une pléthore d’options, de la personnalisation des boutons à la vitesse de rafraichissement du capteur, en passant par la couleur des LEDs. Deux bémols toutefois : la souris est assez lourde (118g de base) et la molette plutôt dure. Mais ça, c’est une question de goût.

Se limitant pour le moment à une souris et quelques tapis pour gamers, Nova est une société française qui n’est pas sans rappeler Roccat. Pour un premier produit, la Slider X600 se veut donc innovante et très performante : il s’agit d’un modèle 3200 dpi entièrement programmable (DPI, macro, …etc.), dotée de 5 touches supplémentaires et de LED aux couleurs personnalisables. Au premier coup d’œil, la sortie latérale du câble USB, positionnée ainsi pour réduire les tensions sur le fil, se remarque d’emblée. Pourtant, cette singularité n’a eu que peu d’impact lors de nos tests dans plusieurs jeux. Au contraire, l’ajout d’un nouveau type de patins en céramique plutôt qu’en téflon comme ses concurrentes améliore vraiment la sensation de glisse et la précision générale de la souris. Face à la Kone, la Slider X600 se différencie aussi par son poids : 90 grammes contre plus de 115 ! Les adeptes de souris plutôt légères préférerons donc la X600. Outre le prix, on reprochera toutefois à la X600 des lenteurs et quelques bugs de drivers ainsi qu’un espace un peu trop réduit entre le pouce et les boutons situées à proximités : il nous est arrivé assez souvent de les activer par erreur.