VIA : Nano-BGA, C7 & LUKE
By Samuel D. - 23/05/2006
Sommaire:

 

VIA C7 : Performances brutes

 

Parlons maintenant des performances brutes du C7. Cette partie est à distinguer de la partie pratique dans le sens où nous allons chercher ici à connaitre les performances de l'architecture du C7 face au C3 Nehemiah et, pourquoi pas, au Pentium M. Nous sommes bien sûr conscient que le C7 et les plateformes EPIA ne sont pas conçues pour la course à la performance, mais quelques résultats en performances brutes permettront de mieux cerner les évolutions du core. Nous avons aussi inclus un C3 1.2 Ghz overclocké à 1.5 GHz ainsi que le C7, overclocké à 2 GHz. Ce qui donne :

  • VIA C3 1.2 GHz - 1200 MHz - FSB133
  • VIA C3 1.2 GHz - 1500 MHz - FSB166
  • VIA C7 1.5 GHz - 1500 MHz - FSB100 (400 QDR)
  • VIA C3 1.5 GHz - 2000 MHz - FSB133 (533 QDR)
  • Pentium 4 1.5 GHz - 1500 MHz - FSB100 (400 QDR)
  • Pentium 3 1.2 GHz - 1200 MHz - FSB100
  • Pentium M 1.5 GHz - 1500 MHz - FSB100

Commençons par les résultats en calcul entier :

 

 

Pas de miracle ici. Le C7 fait quasiment jeu-égal avec un C3 a fréquence égale et reste largement en dessous d'un Pentium M. La version 2 GHz permet toutefois au processeur de relever un peu la tête, même si les résultats restent très faibles. VIA n'a visiblement pas beaucoup travaillé sur le core d'exécution en entier du C7 par rapport au C3. A 1.5 GHz, il reste quasiment deux fois plus lent qu'un bon vieux Pentium 3 1.2 GHz. Voyons si des progrès ont été fait sur l'unité FPU :

 

 

Même chose ici, sauf que, même à 2 GHz, la lenteur extrême de l'unité FPU ne permet pas au C7 d'arriver à la cheville d'un des processeurs d'Intel. C'est maintenant clair : VIA n'a quasiment pas modifié le coeur d'execution du C7 qui reste celui d'un classique C3, mais à fréquence plus élevée. Un espoir coté SIMD ? Voyons ça avec un test SSE :

 

 

En progrès ! Même si les résultats sont proches, à fréquence égale, entre le C3 et le C7, les performances à 2 GHz du C7 lui permettent d'approcher celle d'un Pentium M ou d'un Pentium 3. Le P4, dont c'est la spécialité, reste hors d'atteinte. Etrangement, c'est là où on l'attend le moins que le C7 semble reprendre du poil de la bête. Si la latence des instructions SSE semble énorme (le double d'un Pentium M), le débit est correct, ce qui booste les performances en SIMD. Tentons maintenant de confirmer ces résultats avec d'autres logiciels dont l'horrible SuperPi, représentatif d'un code FPU ultra-basique vieux de 15 ans :

 

 

Même si on reste loin de la panacée, le coeur d'execution du C7 semble bien avoir bénéficier de quelques améliorations mineures qui lui donne un avantage de 10% a fréquence égale face au C3. A 2 GHz, le C7 reste deux fois plus lent qu'un Pentium 3 1.2 GHz. Voyons un test d'encodage en DivX pour tenter de confirmer les résultats de l'unité SSE :

 

 

C'est un fait, il y a du progrès. Les instructions SSE sont correctement exploitées et les performances du C7 ne sont pas excessivement en retrait face à un Pentium M 1.5 GHz comme elles pouvaient l'être en calcul FPU. Plus complet, lançons le test CPU de PcMark 2004, qui a l'avantage de baser sa mesure sur de nombreux type d'applications différentes :

 

 

Si les performances du Pentium M restent excellentes, comme on le savait déjà, le C7 offre des performances honorables à 2 GHz, voir même à 1.5 GHz. Amplement suffisantes pour des applications bureautiques (et même un peu plus), le C7 semble faire correctement ce pour quoi il est conçu : les logiciels de base.

 

Suite (Performances pratiques)

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